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expat' à Bangalore
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18 novembre 2007

MALAISIE, voyage novembre 2007

Nous voici en route pour notre premier voyage en Asie hors de l'Inde ! Une grande première pour notre famille, et une belle aventure qui commence.
De Bangalore, nous partons pour Kuala Lumpur, et grâce à nos passeports français, les démarches de visa se feront sur place, avec « simplement » un formulaire par personne à remplir à Kuala Lumpur, et de nouveau les mêmes une fois à Kuching. Lors de notre escale à Kuala Lumpur, c'est une forte impression de modernisme qui nous saute au visage. L'aéroport est propre, spacieux, clair, les boutiques tentatrices (magasin de jouets, de bonbons et chocolats, parfumeries et montres, ...bienvenue à Consorama !), bref, nous sommes aux antipodes de celui de Bangalore (vraiment spécial pour ne pas dire minable – comment ça, je l'ai dit ? Mais non, je l'ai pas dit ! Si ? Ah, bon, euh... J'ai une excuse : il EST minable).
Je découvre dans des vitrines les nombreux trophées que cet aéroport a reçus (celui de Kuala Lumpur, hein, parce que celui de Bangalore, même dans la catégorie aérodrome, je ne suis pas certaine qu'il aurait une chance de remporter quoique ce soit), et une série de miniatures de la flotte présente. Titpuce est ravie par toutes ces maquettes et repère sans mal les avions de Malaysian Airlines.
Après un petit déj, (on découvre au passage la monnaie locale, Malaysia Ringitt, ou MR, qui vaut environ euh... avec 1 euro, on a 4,5 MR environ, pis on découvre aussi qu'un gros pochon de M&M's, c'est 30 MR, soit dans les 4 euros), nous prenons un métro nickel chrome pour le passage à l'aéroport domestique, où nous patientons un peu avant le vol pour Kuching.
Un taxi pré-payé (on paie au comptoir pour la destination, on reçoit un bordereau qu'on présente ensuite au taxi) nous emmène à notre hôtel : un Holiday Inn sur la plage de Damai.
Sur la route, nous découvrons des séries de commerces bien tenus, des routes avec des lignes (incroyable !), des voitures qui respectent à peu près des règles (disons qu'on repère plus facilement qu'il y a des règles : des feux, des cédez-le-passages, etc). On se fait un peu secoués quand même, mais après B'Lore, franchement, on ne peut pas se plaindre.

Il nous faut ¾ d'heure pour atteindre le resort. Le cadre est somptueux, la chambre spacieuse et pratique, on a vue sur la mer et ses rouleaux. La piscine est toute proche, des espaces de massages sont dispersés tout autour. La plage de sable fin, bordée de cocotiers et de palmiers est digne d'une carte postale. La mer forme d'énormes rouleaux, et paraît plus marron que bleue, mais on y trempe le pieds, et bientôt tout le reste. Le soir, un buffet nous tend les bras, et nous savourons avec joie toute une série de plats, tout à la joie de les trouver peu ou pas épicés du tout !!!

Les serveurs n'ont pas l'obséquiosité de leurs confrères indiens, mais le sourire est plus dynamique et paraît plus naturel. On les entend ou les voit parfois plaisanter entre eux, et je n'ai pas encore ressenti cette hiérarchie si forte en Inde, ni ce mépris envers les subalternes qui est parfois si choquant (enfin, ce n'est exactement du mépris, c'est juste que ces gens qui nettoient, coupent la pelouse ou autre, n'existent pas donc pas la peine de dire bonjour, de respecter le travail fait, et tutti quanti). D'ailleurs, du grouillot qui taille les arbres ou pousse les bacs de linge sale au manager, tout le monde salue et sourie avec un naturel auquel nous ne sommes plus habitués.

La Malaisie est majoritairement musulmane, visiblement, et nombre de femmes ont les cheveux couverts. Mais pour le moment, cela s'arrête là : pas de burkhas, ni de voile. Ceci dit, nous n'avons pas encore quitté le resort, donc... Plus je compare avec B'lore, plus je suis critique avec cette ville et ses habitants. Ce n'est pas que je ne les aime pas, c'est surtout que je ne comprends pas comment les gens de B'Lore, dont une bonne partie ont reçu une éducation de choix, peuvent accepter et faire perdurer un système qui leur profite aussi peu. 2 des plus riches fortunes mondiales sont indiennes (dans le top 5, il me semble), et cela ne se voit pas. Pas d'investissement public dans le long terme, pas grand'chose qui profite aux gens (dont la plus grande majorité semble vivre les pieds dans les ordures).

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Commentaires
E
whoauh un blog sublime!!
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