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expat' à Bangalore
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2 janvier 2008

KERALA, Avec le sac sur le dos... Mardi, 2eme jour.

Réserve de Parambikulam, sur la frontière du Tamil Nadu.

La nuit fut fraîche, le cri des Langurs et des oiseaux en tout genre nous a réveillées à temps pour prendre un thé chaud avant de partir pour une promenade méditative. Après une courte marche ponctuée de pauses botaniques, on se pose dans une clairière et on écoute le chant des nombreux oiseaux alentour, notre guide et nous. Les Israeliens dorment encore, et nous profitons du calme de cette aube « pour nous tout seuls ». On dérange un groupe de Sambar Deers qui s'enfuit à grands bruits dans les buissons.

2_Parambikulam__la_r_serve__35_ 2_Parambikulam__la_r_serve__40_

 

De retour au camp, il est 8h du matin, pause déjeûner puis longue marche. Nos compagnons sont bien bruyants, mais pour notre part, nous avions eu tout le loisir d'observer oiseaux et plantes lors de la promenade matutinale. Le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt !

Notre guide nous montre une crotte de tigre (ouah, le morceau !), et nous explique que les poils dans la crotte appartiennent à un Sambar (grand cerf).

On voit aussi, dans un arbre, ce qu'on prend pour un nid de guêpes, et qui s'avère en fait être une fourmilière ! Sasi (le guide) nous explique qu'une espèce particulière d'oiseau y pond ses oeufs et les couve, protégé par les fourmis. Je ne sais pas ce qu'en tirent les fourmis, mais c'est certainement un exemple de symbiose.

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Des banians poussent partout, et étouffent leurs porteurs : la graine se développe même hors-sol, dans le creux d'un arbre par exemple, puis la plantule se fixe et capte une partie de la sève de son porteur. Peu à peu, le banian croit et envoie ses propres racines à la recherche du sol, tout en continuant à parasiter son porteur, au point à la fin de fagocyter complètement son hôte.

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Il y a plusieurs sortes de banians, qui fructifient à des moments différents : le hornbill (un oiseau avec un bec énorme et une sorte d'excroissance par dessus) se nourrit d'aiileurs principalement des fruits de ces arbres, et en trouve donc tout au long de l'année. On entendra le vol des hornbill, un couple tournant dans les parages, mais nous ne voyons que les silhouettes hautes dans le ciel (faut dire aussi que nos compagnons sont bien sonores)

On observe ensuite, au grand stress de guide, un serpent lové dans un creux d'arbre. Me penchant pour le photographier, je fais un bond en arrière. Je jure que « quelque chose » a bougé sous mon pied (alors que j'ai fait gaffe pourtant), et Sasi insiste pour vérifier mes chevilles, au cas où... Je photographie quand même la bestiole dans son creux, non mais. Mais le coeur a bien battu !

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Au bord d'une rivière, ma mère aperçoit une empreinte : Sasi confirme, c'est une empreinte de tigre, et fraîche avec ça : elle est encore humide, les crêtes commencent juste à sécher. Sasi part sur les traces, qui s'arrêtent rapidement. Mais le tigre est passé par là, peut-être une heure seulement avant nous. Séquence adrénaline...

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Finalement, on rentre, près de 4h plus tard, histoire de se nourrir. Et on découvre que le repas est cuisiné plus loin (on avait bien remarqué que les gars semblaient mettre du temps à revenir de la cuisine), beaucoup plus loin, en fait. Dans le boui-boui de bord de route devant lequel on est passé avant de rentrer (en plaisantant : ah ah, nous au moins, on ne mange pas là !). Hum.

 

L'après-midi, en fait, je ne sais plus ce qu'on a fait. Je crois qu'on s'est contenté de rester au centre et d'aller profiter des « salles interactives » avec une présentation des différentes réserves des environs, de la faune et de la flore locales, etc. J'ai été surprise par la modernité des appareils, qui contrastaient bien avec l'ancienneté des panneaux flore/faune.

Le groupe repart ensuite pour une balade, mais pour ma part, je reste faire des photos des zozieaux et des langurs.

2_Parambikulam__la_r_serve__43_ un rangoot, ou kekchoz comme ça, qui a plus de 13 chants différents à son actif !

2_Parambikulam__la_r_serve__44_  2_Parambikulam__la_r_serve__45_ un Minivet

2_Parambikulam__la_r_serve__46_ Messire Paon    2_Parambikulam__la_r_serve__49_ et Lady Butterfly

2_Parambikulam__la_r_serve__61_  2_Parambikulam__la_r_serve__62_ Les photos des Langurs sont assez bof, mais d'une part le soleil commençait à se coucher, et d'autre part, les bestioles étaient assez loin et hauts dans les arbres...

Le soir, on discute un peu avec Sasi, qui fait partie des Indiens Inclassables : pas marié à 36 ansm passionné par son boulot (traquer pour répertorier les tigres, et tenter de faire classer sa réserve comme « tiger sanctuary », développer le tourisme « eco-friendly » en formant les gars des environs, ...), puis c'est « film ». Bon, on reste un chouille par pure politesse, mais faut avouer qu'entre le son crin-crin (je ne comprenais rien de rien tellement le son était pourrave) et le documentaire lui-même pas vraiment passionnant, euh.... Pis faut aller se reposer un peu, parce que demain, on bouge !

 

 

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