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expat' à Bangalore
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5 février 2008

Pousse-toi de là que je le fasse...

C'est ce qu'on a envie de dire, environ... trop de fois par jour.

  • A la nana qui met trois plombes à t'emballer un paquet cadeau pourtant tout bêtement rectangulaire ;

  • au type qui a besoin de s'y reprendre à trois fois avant de parvenir à enregistrer ta commande ;

  • à celle qui ne sait pas comment écrire ton nom (5 lettres, c'est 4 de trop),

  • à celui qui te sort le tournevis pour ouvrir une porte, à celui qui construit un muret, muret sans fondations nivelées, sans nivellement tout court (ni horizontal, ni vertical, rien), mais que le muret commencé le matin à 10h, ben le soir à 16h, il est déjà peint ;

  • à celui qui fait un concours de lenteur pour compléter une facture, ...

  • au boulanger qui veut te vendre pour une « french baguette » un ...truc, que tu demandes s'il n'a pas été frit, ledit truc ;

  • au driver qui décidément depuis une dizaine de jours doit avoir mal au genou, parce qu'il ne tient plus de vitesse constante, si bien que le veau qui nous sert de voiture devient vraiment gerbee-frisbee ;

  • à la maid à qui tu demandes pour la 3ème fois de nettoyer la table basse du salon, et qui visiblement, ne sait plus nettoyer du verre...

  • liste non exhaustive...

 

 

Dans le même temps, je suis fascinée par ces femmes Indiennes (d'une certaine catégorie), qui vont mettre (commercialement s'entend) en valeur la moindre compétence.

Je pense à Mme Ouragan, proprio d'une villa en location, qui du coup a ouvert une épicerie fine dans le complexe résidentiel d'expats, puis une seconde plus grande près d'un centre commercial...

A telle autre, femme au foyer, qui propose des cours de cuisine indienne (qui ne cassent pas des briques, mais c'est sympa), ET des soirées « barbecue », ET qui se passionne pour la peinture ethnique et donc vend ses productions, ET qui du coup a aménagé une pièce en boutique où elle revend des meubles et déco qu'elle achète au Rajastan, meubles que si tu veux, quand tu pars, elle te rachète à 30% du prix d'achat ;

A telle autre encore, qui monte un magasin de « gifts », plein de jolis objets à peu près tous inutiles mais tellement jolis, qui profite de faire construire juste à côté un atelier de poterie, et fait couvrir un préau pour donner des cours d'arts créatifs (enfants et adultes) ;

A sa copine qui du coup ouvre un salon de thé (tea lounge – elle sert aussi des pâtisseries, et là, c'est pas gagné, j'en reviens à mon envie de « pousse-toi de là que je te montre »...) pour que les mamans puissent attendre les marmots, ou discuter tranquilles après leur patouille dans la terre...

 

Inde, pays de contrastes !

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