Ô temps, suspends ton vol...
Une drôle d'odeur flotte dans l'air...
Quand j'en ai marre, je peux claquer la porte en quittant le magasin sans payer, virer le neuneu qui continue à vouloir faire un trou au marteau et au tournevis, pleurer (de rage) dans les bras d'une copine compatissante, ou vider mon venin sur le blog.
Je peux aussi respirer un grand coup, faire 3-4 magasins super mignons avec musique douce et bonnes odeurs, craquer de l'agent pour des objets absolument inutiles mais tellement sympas, aller me faire masser, lire au bord de la piscine, ...
Bref, la vie d'expat-housewife ici, c'est « facile » sans être toujours rose, mais faut être réaliste, ça tient assez du club Med en dehors des problèmes quotidiens (qu'on gère plus vite au bout de presque un an). J'ai en prime la chance d'avoir un « staff » (une maid, un driver) fiable et autonome.
Côté Titpuce, c'est vraiment le club Med.
Ah oui, la drôle d'odeur... une odeur de ras-le-bol, de « mais qu'est-ce que je fiche ici ? » qui s'invite à la maison vers 19h, 19h30, au retour de Lui. C'est clair que son boulot, c'est pas vraiment le club Med... Alors y'a comme une décision à revoir, des perspectives à réviser et des projets à peut-être abandonner.
C'est con, je viens de prendre des billets pour Singapore le mois prochain. Et on n'est pas encore allé en Nouvelle-Zélande...
Une expat, des fois, c'est « ça » aussi. Se demander si on plie les bagages tout de suite, ou dans 3 mois, ou dans 2 ans.
Mais quelle que soit la décision, perso, je suis prête. A rester, à rentrer, ... (si on pouvait juste attendre d'avoir fait le voyage en Nouvelle-Zélande pourtant...)