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expat' à Bangalore
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7 juillet 2008

Vous avez composé le 12 ? Infos pratiques EXPAT

Voici une liste des posts utiles que vous pouvez lire lors de votre recherche d'informations pour une expatriation à Bangalore : une partie des questions habituellement posées s'y trouve, avec les réponses que mon expérience (limitée) propose :

cuisiner ici

kit de survie en arrivant

prêt à partir ?

se préparer avant le grand départ

questions en vrac

Les commentaires de ce post-ci peuvent aussi vous apporter des éléments, ainsi que ceux de celui-là, celui-là, et celui-là.

Ensuite, voici quelques bilans, à lire aussi :

 

Le logement

 

Bangalore est globalement chère. Selon que vous souhaitez une maison ou un appartement, les prix varient fortement. Ils varient aussi selon :

  • l'eau courante ou non. Selon que cette eau courante (JAMAIS potable, que ce se soit dit) vient d'un réseau ou du toit, c'est plus ou moins pratique : dans la dernière situation, il ne faut pas oublier de brancher la pompe qui fait monter l'eau sur le toit, sinon, pas d'eau au robinet. (et en cas de coupure de courant, ... bref)

  • la présence d'un générateur de secours (on peut survivre sans, mais disons qu'entre avril et juin, voire en décembre – janvier, ça peut devenir bien galère de ne pas avoir de courant de façon régulière)

  • la localisation : centre-ville : facilité d'accès à ...tout. Mais ça peut être bruyant, et un peu frustrant pour les enfants. Il y a cependant de beaux quartiers. Ou extérieur de la ville. Souvent plus calme. Mais excentré. Après, maison individuelle ou compound... On gagne en impression d'authencité dans les maisons individuelles ce qu'on perd en facilités, et on gère tout (sécurité, réparations, voisinage), toute seule. Certaines femmes d'expat s'éclatent dans cette gestion, d'autres moins, ça dépend du tempéramment. Le compound fait bien « zoo à expats », mais la vie y est facile, surtout avec des enfants (les copains sont tout proches, ils peuvent faire du vélo en sécurité, la piscine, le tennis, le parc de jeu, sont bien entretenus et accessibles sans voiture). Sans enfants, c'est mort...
    Sur Whitefield, les plus courus sont Palm Meadows (et non pas Palmitos, même si ça y ressemble) et Ozone (loyers autour de 200 000 RS / mois, mais je vous rassure, ça peut descendre à 80 000, et monter à 600 000 et plus). Suivi de White Acres (prononcez : wailltékeu's) et Régent Place (en grosse perte de vitesse, villas vers 55 000 « seulement », mais maintenance pas reposante)
    En immeuble avec un certain standing, un 3-chambres peut se trouver finalement dans les 15 000 / 18 000 RS/mois (enfin, nouvelles toutes fraîches de la semaine dernière).

 

les écoles

 

Elles sont toutes privées.

Les écoles publiques sont pour les gens de basse extraction qui n'ont pas les moyens, et se font en kannada, langage hautement inutile ailleurs dans le monde, dans des conditions assez catastrophiques.
Si vous tenez un tant soit peu à vos enfants, vous vous tournerez vers le privé. Coût : aux alentours de 100 000 RS/ an pour un enfant de 5-6 ans pour une école en Anglais. Ça monte ensuite, vers 300 000 RS/ an (et plus, je me souviens de 6000 euros – 400 000 dès 5 ans) pour les grosses structures « internationales ».

(attention, ces prix sont « de mémoire » ce qu'on nous avait annoncé en janver 2007... depuis, je ne sais pas comment cela a évolué – nous payons actuellement dans les 80 000 / an pour une enfant de 6 ans – pas de bus, pas de cantine)

Vous trouverez :

  • Les Pre-schools, 2-4 ans, sorte de crèches orientées vers l'apprentissage des nombres et lettres.

  • Les KinderGarden (4-5 ans), K1 (première année) et K2.
    A la fin du K2, les enfants sont normalement capables de lire des textes de 5-10 lignes facilement, et sont à l'aise avec les nombres de 0 à 20, voire de 0 à 50. Souvent, Pre-Schools et Kindergarden sont associés.
    Sur Whitefield, les plus courus sont Bright Beginnings et Neev (de 2 à 5-6 ans). Neev est un « groupe » et a ouvert actuellement 4 écoles sur Bangalore, qui suivent toutes le même programme (très structuré), les mêmes activités en même temps, et sont chapeautées par la même équipe pédagogique.

  • Les grosses structures 2-18 ans : TISB, Indus et Inventure Academy pour les 3 sur Whitefield, la Canadian School et Embassy (pas encore ouverte) au nord, en ce qui concerne les écoles « validées » par le milieu expatrié.
    Elles font tout : de 2 ans à 18 ans, avec centre de soin, piscine, salles de sports, ramassage scolaire et cantine, dans de vastes campus type université. On peut s'y sentir un peu perdu quand on est tout petit...
    Pas de retour à midi, ça ne se fait pas, et école du lundi au vendredi, samedi matin pour les plus grands. Pas de pause le mercredi.
    Horaires en gros de 8h, 8h30 (donc bus à prendre ¾ h – 1h avant) jusqu'à 13h pour les 2-3 ans, 15h pour les 3-10 ans, et plus tard (16, 17h) pour les plus grands.

 

 

le ravitaillement et le cout de la vie (actuellement, 1 euro = 65 RS (un peu plus))

 

  • l'alimentaire : par rapport aux prix en France, ça ne coûte « rien » :

      • riz, farine, pomme de terre, 20 RS/ kg

      • lait 15-30 RS / L

      • eau : en bouteille, 15-20 RS le litre, 80-100 RS la bonbonne de 20-25 L

      • fruits, légumes locaux : 10-20 RS le kg (tomates, poivrons, piments, aubergines, melons, ananas, ...)

      • fruits, légumes occidentaux : pommes, poires, oranges, vers 100 RS le kg ; courgettes, haricots verts, poireaux, vers 50 RS le kg, avocats, fraises, 150 RS le kg

      • viandes : poulet, veau, boeuf, mouton, porc entre 80 et 600 RS le kg selon les morceaux, avec une moyenne vers 300 RS/kg.

      • Poisson, crustacé, idem, entre 100 et 600 RS/kg, moyenne vers 300.

      • le beurre local : 100 RS les 500g. Le beurre importé : entre 160 et 300 RS les 250 g.

      • l'huile : environ 100 RS le litre (600 pour l'huile d'olive)

      • les oeufs = 30-35 RS la douzaine

      • la boite de Kellog's autour de 150 – 300 RS selon le format

      • le pot de Nutella est dans les 225 RS le pot de 350 g

  • l'essence : elle est passée de 30 RS à 63 en ce moment pour le diesel... Les grèves se multiplient.

  • les vêtements : on trouve de tout, entre 100 et ... plein, mais à partir de 500 RS, on a déjà une tunique en coton ou une chemise de bonne facture. Comptez 1000 pour un bon jean's. On peut mettre plus, on trouve aussi à moins. C'est bien moins cher qu'en France.

  • les activités extra-scolaires / personnelles : mon expérience : 500 RS le cours de cuisine suivi d'un repas, ou une activité créative (mosaique, peinture sur tissu...) de 2-3 h avec matériel fourni. Pour les enfants, souvent 250 RS par cours (arts créatifs, danses), ou forfaits autour de 1500 RS/ mois pour 3 séances/semaine de piscine ou de de tennis.

  • Les meubles : cela dépend de ce que vous cherchez. Dans le style local, ça peut être d'un rapport qualité/prix très variable. En gros, des étagères type bibliothèque, entre 5 et 10 000 RS, une armoire 2 portes, dans les 12-15 000 Rs, un bahut bas dans les 16 000. Un canapé + 2 fauteuils + table basse aux alentours de 35-40 000, plus si vous cherchez du cuir. Les lits, je ne sais pas. On trouve du linge de maison autour de 500 RS le drap (même moins) ou la nappe, 200 RS la serviette de bain. Pour la vaisselle, c'est très variable.

le personnel :

 

  • le chauffeur : son rôle, outre vous conduire en sécurité, est aussi de gérer les aléas quotidiens (sous votre houlette) : porter à bon port les factures à  payer, se charger de quelques courses commandées par téléphone, savoir où trouver du matériel (des outils, de la peinture...), et quels artisans contacter si besoin.
    Il est payé entre 4000 et 15000, pour un service variable selon les « contrats » (oraux) de type 12h/j 6j/7, ou 7j/7, ou encore 24h/24 et 7j/7.
    Sachez qu'en expat familiale, on est extrêmement dépendant du chauffeur : la circulation ici reste dangereuse, et si on hésite moins à prendre des risques pour soi, c'est une autre histoire avec les enfants...
    Bien entendu, si vous habitez en centre-ville, vous pouvez vous passer de voiture et fonctionner avec les bus et les rickshaw, ou les taxis ponctuellement.

  • La / les maid(s) : elle s'occupe de la vaisselle, du linge (parfois, elle ne repasse pas, c'est un métier d'homme...), du nettoyage. Elle peut parfois s'occuper aussi de faire les repas, les courses, cela dépend du temps dont elle dispose et de ses capacités. Elle peut aussi s'occuper un peu des enfants (toujours dépendamment de son temps et de ses capacités).
    On réalise avec le temps que ce qui nous paraît évident à nous Occidentales, ne l'est pas du tout pour une Indienne de basse extraction. Souvent, ce n'est pas de la mauvaise volonté, c'est juste que c'est trop étranger (se laver les mains, régler la machine à laver et trier le linge par couleur, ne pas utiliser le fer à repasser à fond – la plupart des repasseurs travaillent à la « boite à charbon, alors le fer électrique reste un objet pas si évident à maîtriser) .
    Et les habitudes ont la vie dure, votre maid peut s'entêter à préférer passer le bromstick (assez inefficace) malgré un aspirateur tout neuf. Et franchement, je crois que ça ne sert à rien de se battre : dites-vous que tout ce qu'elle fait (quand même), c'est autant de moins pour vous, et que même si le ménage n'est pas fait exactement comme vous le feriez, à défaut, il est fait tous les jours... ça compense certainement !
    Certaines font en 10h ce que d'autres (vous surtout) feraient en 2h, mais encore une fois, tout ce qu'elle fait vous soulage... sauf si sa présence vous agace (pas facile de voir quelqu'un mettre 2h à faire une vaisselle), laissez faire, prenez du recul : faites autre chose. Du moment qu'à la fin de  la journée l'essentiel est fait, c'est toujours ça de moins.
    Salaire : pour du 6j/7, environ 8-10h/j, autour de 5000 RS/mois ici dans la résidence. Des Indiens paient leur maid entre 400 (non, je n'ai pas oublié de 0) et 3000. 5000 est donc un salaire assez insespéré.
    On peut payer plus, mais il faut aussi réfléchir à ce que ça induit ensuite pour cette personne : à votre départ, elle voudra une place qui paie autant (ou plus) : sera-t-elle à la hauteur de ses prétentions ? (si non, elle va enchaîner les galères)

 

le quotidien, l'administratif :

 

  • la banque : pour ouvrir un compte, il vous faut au moins deux documents : le Indian Resident Permit (permis de séjour) obtenu dans les 14 jours suivant votre entrée sur le territoire au FRO (Foreigner Registration Office), et une preuve de domicile (contrat de location). Vous avez droit à une carte de débit (qui permet de retirer dans les ATM – nos GAB, et chez les commerçants pour un somme limitée par semaine). Les Credit Cards sont plus ch... à obtenir, et j'avoue ne pas trop en avoir saisi l'utilité par rapport à la Debit Card.

  • Les remboursements santé : à voir avec votre entreprise. Ce que je constate globalement : on paie, on envoie les factures ensuite, et on se fait rembourser par la CFE (Caisse des Français à l'Etranger à laquelle votre employeur doit cotiser) et/ou la mutuelle.
    Côté accès aux soins, il n'y a pas trop de soucis, surtout si on a les moyens de payer : les médecins sont compétents, même si parfois l'hygiène nous semble, comment dire... différente dans certains cabinets médicaux. Le seul truc un peu glops, c'est que Manipal Hospital étant sur une grande artère souvent bouchée, s'il y a vraiment urgence, ça peut craindre.
    Pour donner une idée des prix : une consultation tourne autour des 250 RS (pour vous Occidentaux riches – pour les locaux, c'est 100 RS), et il est rare que le coût d'un médicament dépasse 100, 150 RS (c'est souvent moins de 50 RS). Le pharmacien vous donnera les médicaments au nombre exact justifié par le traitement, avoir les notices dans ces cas-là relève d'un exploit.

  • La voiture / conduire soi-même : une location de voiture avec chauffeur (selon le type de voiture) tourne entre 20 000 et 50 000 (et plus) RS / mois. On peut conduire : il faut avoir son permis. Alors, ce qui se fait : passer le permis ici en vrai (ça prend 2 fois 20 minutes de test 1 mois, et coute 2000-2500 RS), acheter son permis (5000 RS, aucun test). Mais il paraît qu'en fait, il suffit, pour 300 RS, de montrer son permis français pour avoir une driving licence valable en Inde.
    Beaucoup d'entreprises refusent que leurs expats conduisent, pour des raisons multiples de sécurité : outre la conduite à gauche et l'absence claire de règles respectées, les accidents sont nombreux, et une émeute peut rapidement éclater suite à un simple incident. Les histoires de caillassage de voitures d'Occidentaux ne sont pas rares, et sont authentiques. Vous voilà prévenus.

  • Les impôts : une belle galère, quasiment pire qu'en France, puisque vous devez déclarer un tas de trucs assez pointus, style les jours passés en hôtel, y compris ceux à l'étranger, et le montant des factures... Normalement, votre entreprise doit vous faciliter les choses, mais même ainsi, ça reste gentiment pénible...

 

le boulot

Je suis assez mal placée pour en parler... Disons que pour celui qui travaille, ça n'a pas l'air facile, surtout la première année.

Pour celui qui ne travaille pas, c'est possible d'avoir une activité rémunérée, sous conditions :

  • que vous proposiez un service qui n'est pas disponible ou réalisable par un Indien (souvent c le tire de consultant),

  • et que vous gagniez moins de 200 000 RS sur l'année.

  • Il me semble qu'il faut aller se déclarer, et généralement, c'est la galère.

 

Du coup, disons que certaines choses se font beaucoup au noir, et que le risque de se faire expulsé existe en vrai.

 

Que mettre dans le container ?

  • une yaourtière et des ferments lactiques

  • une fritteuse (eh oui... j'ai cherché, j'ai fini par trouver... à Singapour !)

  • des sparadraps petite taille (pour les enfants), les désinfectants habituels, pour les petites plaies (Hexomédine par ex), pour le nez et les oreilles et/ou les sprays type Sterimer.

  • Des teintures pour le linge : ça vous permettra de rafraîchir des vêtements légèrement tachés ou décolorés (gare au soleil lors des séchages : j'ai plein de T-Shirts avec la marque du fil à linge... un coup de teinture un peu foncée, bleue, rouge, brun... et ça repart pour un tour le temps de trouver autre chose)

  • (du chocolat à dessert, des bouillons cubes, des herbes de provence, des bonbons, ...

Et si après tout ça vous avez encore des questions, un p'tit mail et hop.

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