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expat' à Bangalore
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21 novembre 2008

C'est toujours la même...

... chanson.

Je n'ai pas perdu de vue la recherche d'une compagne pour notre chat. Il y a un mois, j'y ai cru à Delhi. Puis en revenant sur Bangalore, j'ai continué de penser pendant environ 10 jours que le gars de Delhi allait finir par me faire envoyer le chaton.
En même temps, j'étais repassée voir, dans une des animaleries (pas celle où j'avais trouvé Deep-Sea), la "frangine" de Deep-Sea (même âge, même type, vu la rareté de ce type de chat ici, il ne fait aucun doute qu'ils sont de la même portée, distribués par le même fournisseur aux différentes animaleries locales). Cette minette fait office de chat personnel du patron de la boîte, et ledit patron ne veut donc pas la vendre.
Sauf qu'au dernier passage, en l'absence du patron, un des employés me dit que peut-être le boss pourrait la céder.
Aah... ma foi. Je demande à revoir la puce. Puce de 6 mois déjà.

Elle est arrivée, éteinte, enrobée, les oreilles galeuses au stade où je me demande si c'est récupérable, avec des plaques de teigne sur le corps, et un oeil rouge suintant.

Tu m'étonnes que le patron serait d'accord pour la vendre !!! J'ai posé mes conditions de prix vu son état, plus dans l'idée d'un sauvetage que dans celui de servir notre projet d'avoir des BB chats. Le gars devait le dire au patron, qui me rappellerait si ça lui convenait. Le patron n'a pas rappelé. Ça m'embête pour la minette, mais quelque part, c'est aussi bien pour nous (je ne vous raconte pas la tête de lui si j'avais déboursé une fortune pour ramener un chat dans cet état).

Depuis, je suis repassée au magasin où j'avais trouvé Deep-Sea, pour me rappeler au bon souvenir du patron. Et lui proposer de se mettre en rapport avec le gars de Delhi, pour essayer à eux deux, de me faire venir ce putain d'animal. Gentiment, le patron m'explique que ça ne sert à rien, à moins de poser 50 000 RS sur la table, ce qui correspond au billet d'avion Moscou-Bangalore. Gloups, 50 000 RS pour un chat, faut pas pousser non plus... Il faut donc attendre un arrivage normal. Et là, il a grand sourire que j'ai envie de lui faire rentrer au fond de la gorge.
Je précise juste qu'à ce moment-là, je n'avais pas mentionné ce que je cherchais, vu que le patron le savait très bien.

Le patron était avec un gars qui avait l'air encore plus "patron" que lui, et ce gars me dit, alors qu'on n'a pas échangé deux mots et que le patron ne lui pas parlé non plus, que ma demande est enregistrée, et que j'ai du bol, un chat de ce type (poils longs, seal point - le patron du siamois, et femelle en prime) devrait arriver... dans 10 jours.
Le patron et son patron avaient l'air très enthousiastes. Ils m'ont précisé que bon, là, les chatons sont un peu petits, la couleur n'est pas apparue (les siamois naissent très clairs, limite blancs, et les extrêmités se teintent plus tard). Mais dans 10 jours, on en saura plus.

Gentiment, en souriant, je fais remarquer au patron que ça fait 6 mois qu'il me dit "dans 10 jours". Et je garde par devers moi qu'il vaut mieux m'attendre à un bateau de plus.

Vous ne saviez pas qu'en Inde, le transport le plus utilisé (involontairement, il est vrai), c'est le bateau ?

Je m'étonne quand même de ce que je continue à y croire "malgré tout". Aussi incroyable que cela puisse paraître, je constate que je garde au fond de moi un espoir assez vif.

C'est aussi ça, l'Inde : rien n'est impossible, tout peut arriver. Parfois. Mais comme on ne peut pas savoir quoi ni quand, l'espoir demeure toujours.
Je vais vous dire : c'est usant (d'être déçue aussi souvent), c'est chiant (de continuer la lutte), mais c'est terriblement vivant.

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