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expat' à Bangalore
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23 décembre 2008

Aquarium, la fin du tunnel ?

Petit bilan au bout d'un peu plus d'un an de mise en service (bac de 300 litres, 140 de long par 40 par 50, de mémoire) :
- la cuve (locale) menace toujours d'exploser, mais pour le moment, elle tient. Elle a perdu ses renforts au moins 4 fois, renforts recollés, mais qui ne renforcent plus rien et servent juste à tenir les vitres de couverture et les tubes d'éclairage. En eau depuis 14 mois.
- le couvercle en bois (local) ne se ferme plus, ou ne s'ouvre plus, bref, une gentille galère.
- le filtre extérieur ramené de France (un JBL Crystal 500) a été endommagé lors du transport, et après avoir fait un bruit d'enfer, a finalement rendu l'âme vers mars 2008. Nous avons alors acheté, en avril, à Singapore, deux filtres externes, qui se sont révélés finalement extrêmement bruyants, assez insupportables en soirée.
- les poissons : achetés en novembre 2007, la plupart sont mort deux mois plus tard lors d'un changement d'eau. Depuis, je change l'eau en utilisant l'eau filtrée : c'est long (3h), c'est anti-écolo au possible (le principe même de l'aquario n'est pas top écolo), mais ça limite la casse.
Restaient donc des crevettes rouges, 1 otocinclus et 3 riquiquis poissons super timides qu'on ne voyait jamais. Le plus gros poisson faisait donc 3 cm... dans 300 litres planté.
Il est joli, ton bac. Et t'as des poissons dedans ? (toi, ta gu...)
- les plantes : bonne pousse, mais mon découragement globale ne m'a pas fait les entretenir comme il faudrait : c'est une peu la forêt vierge, certains massifs ne sont pas à leur place, mais tant pis...

Gros remuage de popotin le mois dernier : gros nettoyage, brossage des racines, remise en place des massifs, taille, etc. Puis renouvellement des poissons : j'ai acquis finalement 14 colisas et 1 corydora (pas trouvé plus...), ce qui montait la population à 3 microrasboras galaxie, 14 colisas, 1 corydora et 1 otocinclus.
Oui, j'ai des poissons ! Tu veux mes lunettes ?

C'est 3 semaines plus tard que l'éclairage a lâché. Normal.

J'ai fini par retourner voir mon "fournisseur", et je me suis défoulée : j'ai commandé ce foutu ballast, j'ai acheté un filtre extérieur (Eheim 2017 - je l'avais déjà vu en animalerie, mais les vendeurs en demandaient 12000 RS, soit 200 euros, une fortune... pour un modèle basique pas forcément surper pratique. Je l'ai eu à 8500 chez Adip - une fortune quand même, mais quand on n'a pas le choix, on paie - ne le cherchez pas en france, j'ai l'impression que c'est un modèle pour l'export hors Europe, là où les clients sont moins exigeants et déboursent un max parce que pas de concurrance réelle dans une gamme "efficace +") et une petite pompe interne (Aquaball 2 modules, plus comme brassage dans une zone "morte" pour éviter les amas de merdouille dans les recoins). J'ai trouvé aussi 3 autres microrasboras galaxie, 10 otocinclus et 1 corydora.
Total final enfin : 12 colisas (2 sont morts), 11 otocinclus, 2 corydoras (même pas pareils) et 6 galaxies.

Le bac n'est pas éclairé (mais j'ai confiance, ça va venir), mais il revit :ça bouge, ça brasse, et surtout, en silence...

Quelle idée, cet aquarium, franchement, je vous jure ! Presque aussi tordue que celle de trouver une compagne pour Deep-Sea !!!

Je crois que ce genre d'idées à la con (monter un aquarium, avoir des chatons qui ressemblent à des siamois poils longs, ... pour d'autres, monter une petite pâtisserie-chocolaterie...) nous sont pourtant nécessaires, pour plusieurs raisons :

- on ne bosse plus, on se retrouve, bon gré, mal gré, au foyer, à gérer des bêtises toute la semaine, sans que ce soit ni valorisant ni reconnu, ni épanouissant, ni stimulant intellectuellement. On peut s'occuper, faire du yoga, du sport, ou si on en a les tripes, du caritatif. Mais ça ne convient pas à tout le monde, ni tout le temps, et ces activités s'inscrivent dans une routine qu'on a envie de briser parfois (voire souvent).

- ce genre de projet un peu fou nous "tient" actives, et nous met à l'épreuve. Réussir, c'est se prouver qu'on ne ramollit pas trop, et que "nous aussi", on a une valeur ajoutée (pas juste faire la bouffe et claquer des sous qu'on n'a même pas gagnés).

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