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expat' à Bangalore
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14 mai 2009

toujours vérifier...

(billet de lundi dernier - magie de la fonction "modifier la date" qui me permet d'enregistrer en avance)

Je donne les "pantalons de pingouin" de mon Lui au Dry Cleaner (pressing) depuis que ma maid les a cramé au fer à repasser. A l'époque, j'avais du faire refaire un costume complet, vu qu'elle avait brûlé LE pantalon du seul costard complet de mon mari (qui bosse en chemise et jean, faut pas pousser).

Depuis, je donnais donc ce genre de travail à faire à des "pros".

Je fais déposer, je fais récupérer par le chauffeur, je mets direct dans la penderie. Erreur. J'oublie de vérifier l'état de ce qui est rendu.

Ce matin, pour une raison inconnue (il me l'a sans doute dite, mais j'ai pas retenu), mon Lui a voulu mettre un pantalon à pinces.
Mince, celui-là est cramé. C'est pas celui cramé par notre maid, vu que ce n'est pas celui qui allait avec la veste. C'en est donc un autre. Qui était encore sous plastique, avec la petite étiquette du pressing.
Pétard, ces "pro" m'ont cramé un fut' tout neuf.

J'envoie donc mon chauffeur au local. En lui disant : "dis-leur bien que je ne veux rien entendre, ils me remboursent les 1000 rs du pantalon, ils ont fait une erreur, si c'est moi qui viens, je sais que je vais faire un scandale, je suis très en colère"
"Ils" n'ont rien voulu savoir, et mon chauffeur est revenu me dire qu'"ils" niaient en bloc le problème. Je lui ai demandé s'il avait expliqué que j'étais furieuse, et que si je venais, j'allais perdre mon sang-froid.
Oui, oui, ils soutiennent que ce n'est pas leur travail, que j'ai emmené le pantalon ailleurs.

Qu'on nie le problème, j'ai l'habitude. Qu'on reporte la faute sur les autres, aussi. Mais bizarrement qu'on m'accuse de mentir et de "fabriquer" des histoires, ça a le don de me faire sortir de mes gongs (j'ai que ça à foutre, de chercher des problèmes là où il n'y en aurait pas...)

J'ai debarqué là-bas plus qu'en pétard ("ils" avaient été prévenus que si je débarquais, ça allait chauffer).
La nana m'a prise de haut, j'ai tapé du poing sur la table (en vrai, pas juste façon de parler, ici, faut sortir le grand jeu, le cinoche et tout), exigeant de parler à son manager, que ce pantalon ruiné sortait de son pressing, et que j'entendais me faire rembourser. Qu'elle avait le choix entre appeler son boss, ou m'entendre gueuler, et qu'elle avait intérêt à ranger son sourire sous le comptoir.
Elle a donc appelé une autre nana, qui m'a prise d'un peu moins haut. Me certifiant tout de même que non, ce pantalon ne sortait pas de leur atelier.

Ah, donc, tu me traites donc de menteuse ?
Ben écoute-moi bien : ce pantalon sort d'ici, y'a encore l'étiquette dessus, et crois-moi, mon mari ne porterait pas un pantalon avec l'étiquette jaune fluo qui pendouille à l'ourlet. Maintenant, tu te bouges, t'appelles le patron, le vrai, ou dans l'heure, je fais un scandale à l'asso des proprios de la résidence qui autorise ton affaire, et aux assos d'expats, et cette histoire va toucher cet atelier ici, mais aussi vos agences ailleurs dans Bangalore... Combien de clients allez-vous perdre ?
Elle a donc fini par téléphoner au patron, qui a demandé à conserver le pantalon pour "expertise" (je rigole...) D'ici un jour (ou deux = une semaine en gros), on me dira ce qu'il en est.

On vous rappelle, Madame.

Ouais... cette histoire est un pétard mouillé. Demain, je vais aller racheter / recommander un énième pantalon, et puis baste. C'est juste que y'en a ras-le-bol, parfois, des "surprises", de l'incompétence généralisée dans les "petits boulots". (je ne parlerai pas des "gros boulots", je ne suis pas en première ligne)

Et ne me dites pas que c'est pareil en france : le % d'erreur / problème est plus faible. Cette semaine (qui n'est pas finie) a tout de même vu des bouteilles d'eau minérale frelatées (c'est pas une question d'argent, mais de confiance), un pantalon cramé au pressing (c'est un peu une question d'argent, mais surtout l'envie que ces incompétents assument). Et c'est une semaine "pas extraordinaire", non, des semaines comme ça, y'en a souvent.

Mais la vie est belle, en-dehors de ce genre de tracas (relatifs mais pénibles par leur fréquence).

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