On croit qu'on s'habitue, mais

non, en fait.

A la recherche de jeux Nintendo DS (oui, on a acheté une PSP l'an passé, mais les jeux en fait sont tous nazes - ou presque - alors on a craqué, on a pris une DS à Singapore, cadeau de Noël de la famille - mais on n'a pas de jeux...), j'ai fait... pfffiou... plein de magasins. J'ai fini à Spar, ce qui se rapproche le plus d'un petit Carrefour.
Où je n'ai rien trouvé.

Mais bon, y'avait des tomates cerises (les gourmandises de Kéa), à 8 rs les 250 gr (1 ct et quelque d'euros). Du coup j'ai pris de la farine et des œufs.

Je passe en caisse.

Y'a... vait... pas... le... prix... sur... le... pa... quet... de... to... ma... tes.

voici la caissière qui cherche sur son ordi :
T O M O (pour tomatoe), et ne trouve pas
puis C E R R (pour cherry tomatoes) et ne trouve pas non plus

Je lui propose de chercher T O M A, ou C H E R R, mais ça devient sous ses doigts TOMOA et CEER (le niveau d'alphabétisation reste quand même faible, et dans les faits, cette jeune fille est considérée comme alphabétisée). L'ordi ne reconnaît rien du tout...

Je lui demande de laisser tomber, je lui explique que je vais juste prendre la farine et les oeufs. Elle appelle donc un gars, qu'elle envoie peser les tomates, et me demande d'attendre.
Je ne veux pas attendre - mais le gars va arriver, M'ame.

A ce moment, je me dis que ¢̧a fait déjà 10 minutes que je poireaute, je ne suis à 2 minutes près.

Le gars arrive, lui annonce 250 gr à 30 rs le kg.

Elle discutait avec sa copine d'à côté, et entend "30", elle rentre donc "30".

Euh, non, 30, c'est le prix au kg, là, y'a que 250 gr, que je fais remarquer.

elle atterrit, cherche sur son ordi de caisse comment trouver le prix des 250 gr, et trouve un truc du genre 150 rs.

Je lui redemande de laisser tomber, et de ne compter que les oeufs et la farine. Je tends un billet pour payer mes 50 rs de farine-oeufs.

Elle rappelle le gars pour qu'il retourne voir le prix.

Oh, t'es bouchée ???

Y'en a pour 5 minutes, M'ame.

OK. Je reprends mon billet qu'elle avait entre les doigts, lui laisse les courses, et me casse (j'avais encore un ou deux magasins à voir et peu de temps avant le retour de Mam'zelle).

Non, mais c'est vrai quoi, à la fin... 15 minutes pour des tomates, faut pas pousser...

A croire que les nanas indiennes n'ont que ça à faire, traîner aux caisses pour payer trois malheureux bidules.