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expat' à Bangalore
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10 novembre 2009

Slum school

Je n'ai pas eu beaucoup l'occasion d'aller faire du volontariat dans l'école du bidonville, entre notre voyage en Australie et divers jours fériés, aussi pour le moment, n'ai-je à partager avec vous que des impressions brutes.

Dans les différences les plus notables entre une école Française et ce que j'ai vu, outre la pauvreté des moyens (des bancs font office de table, des chaises en plastique toutes neuves, offerte par une des assos qui aident le bidonville, permettent aux enfants de s'assoir, à 40 par salle pas plus grande que mon salon, de 4 à 8 ans dans la même classe - même programme pour tous), c'est une certaine violence.
Violence des enfants, pour qui se pousser et se mettre des coups est un mode normal de communication, violence du mode d'enseignement qui ne supporte pas le moindre bruit ou mouvement alors que rien n'est proposé aux enfants pour canaliser leur attention ou leur énergie (en gros, assieds-toi, tais-toi, mais ne fais rien).
Violence de l'enseignant, qui a une trique dans la main, et ce n'est pas un pointeur pour le tableau.

maruthi_school__27_oct_09__2_

Je ne critique pas : enseigner, à 40 enfants et plus, sans formation, sans recul pédagogique, sans moyens ... je ne ferai sans doute pas autrement, l'agressivité et l'autoritarisme étant, je pense, une réaction parfaitement explicable au stress et au sentiment d'être débordé.

Autres différences notables : ces enfants sont excessivement "faciles", au sens où ils sont demandeurs d'apprendre, volontaires et enjoués. Pas de gamin blasé ici, la moindre bricole (un dessin au tableau !) les subjugue, le moindre mot gentil fait fleurir des sourires incroyables.

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