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expat' à Bangalore
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22 novembre 2007

MALAISIE, Welcome in Bako !

Le jour suivant notre visite aux gros poilus oranges, nous prenons la navette pour Bako-Kampung (le village de Bako), un village de pêcheurs très coloré, dont les maisons, typiques, sont construites sur pilotis.

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De là, nous prenons ensuite un petit bateau à moteur, et traversons plusieurs baies pour nous rendre sur une plage de la réserve de Bako. Notre chauffeur devient notre guide pour la journée. Il s'appelle Li, est né et vit à Bako. Il a été ranger dans la réserve (nettoyer les sentiers, veiller aux animaux, secourir les touristes perdus, en guider certains) avant de se ranger (hihi) comme guide pour une société de voyage. Nous apprécirons beaucoup sa présence et sa compétence tout au long de notre sortie.

 

Pour commencer, on retire les chaussures. On quitte le bateau et on patauge pour rejoindre la plage. Une bande de Langurs nous attend dans les arbres qui bordent la plage. C'est un plaisir de les voir jouer, sauter... et se nourrir : ils mangent les fleurs et les bourgeons des arbres. Pendant qu'un photographe tente de saisir un envol de singes (ils sautaient d'un arbre à l'autre), un langur s'approche doucement par derrière quasiment jusqu'aux pieds du matteur pour récupérer un bourgeon sans doute plus délicieux que les autres.

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Une mère porte un petit tout roux : il deviendra gris passé 4-5 mois. Plus tard, Li nous explique que nous avons eu de la chance de les voir.

 

Juste derrière la plage se trouvent les batiments de la réserve : un restaurant (rudimentaire, mais ventre affamé n'a pas – trop – d'yeux), des chalets pour ceux qui passeront la nuit ici, et des sanitaires.

D'un des chalets, une femme bondit en criant, suivi de son compagnon qui court après des Macaques : l'un deux a réussi à voler un paquet de gâteaux. Ces singes-là sont aussi agressifs ici qu'en Inde, aussi, méfiance. Ils sont vraiment très lestes, agiles et rapides, et les humains sont des proies faciles...

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Li nous arrache à notre observation de ces naugthy monkeys (="sal####ie de singes") pour nous montrer, lové au coeur de feuilles de Frangipanier, un serpent vert fluo très venimeux. OK, ça calme bien...

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Li nous propose une balade courte (tant mieux, Titpuce doit suivre le mouvement, autant que ce soit à sa portée), mais riche en général : la vedette ici, c'est le proboscis, long-nose monkey, ou singe au long nez. Li nous prévient qu'on aura sans doute du mal à les voir, car ces singes bougent peu, restent dans les arbres à se nourrir en limitant leurs mouvements, ce qui les rend difficiles à repérer. Mais sur ce chemin, il y a quelques groupes qui viennent peu loin, donc, croisons les doigts.

 

La balade commence de la mangrove où pullulent des crabes à grosse pince (au singulier, car ils n'ont qu'une seule pince énorme, l'autre est mini) et des flûte-j'ai-oublié-le-nom poissons aux gros yeux qui possèdent la particularité de marcher d'un trou d'eau à l'autre, et se poursuit dans la jungle.

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Le chemin est clair, et Li nous met en garde contre des arbres aux épines de bonne taille. Mise en garde utile : Titpuce tombe quasiment dedans la main la première. Plus de peur que de mal, mais Mini-Chérie est bien refroidie (elle qui râlait déjà parce qu'il a fallu se lever tôt, manger tôt, renoncer à chercher / jouer avec les chats, et marcher en prime... « y'a pas de jeep ici ! »)

Même si nous sommes peu nombreux (mousson oblige), nous finissons par rejoindre / nous faire rejoindre par certains de nos collègues touristes, bien bruyants.A l'aller, nous apercevons quelques arbres bouger, signe que les longs-nez sont bien dans les parages, mais rien de visible.

 

La balade quitte la jungle pour déboucher sur une plage. Pause pour tout le monde. Li en profite pour nous conseiller de la faire durer, cette pause, de façon à laisser les bruyants passer devant et attendre que les singes reviennent.

Je découvre une autre espèce de singe sur la plage, ou plus exactement, sur les rochers sur la plage :

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Pas de souci pour traîner sur une plage avec Titpuce : entre la collecte de coquillage, l'observation des trous d'eau et l'escalade de rochers, il y a de quoi satisfaire toute la famille !

 

Nous repartons vers la jungle, et là, on va rester un moment sans bouger, au grand désespoir de Titpuce (elle nous a fait un remake de « et c'est beau ! Bon, allez, on s'casse ? ») : ILS sont là ! Pas les gens bruyants, les singes au long nez. Peu de photo, car ils restent quand même loin, mais Li a des super jumelles qu'il nous laisse à volonté !

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En fait, on ne va pas arrêter d'en voir : un peu plus loin, un mâle mange paresseusement à quelques mètres de hauteur. Encore, on reste un moment. Pour Titpuce, c'est un peu plus facile, car elle voit aussi.

 

Puis, on coupe par la mangrove pour prendre un raccouri. Surprise : revoilà nos copains proboscis. Mais le temps qu'on s'approche, que je sorte l'appareil photo et tout et tout, ils sont partis, pas loin mais à l'abri des regards. On les a bien vus avant (pendant notre approche), tant pis pour les photos !

Li prend le temps de nous montrer un nid de guêpes qui ne piquent pas : la cire de ce nid est traditionnellement brûlée pour obtenir une fumée médicinale et une colle qui sert à étanchéifier les bateaux. Il aide aussi la personne perdue en forêt : brûler le nid dégage une odeur très caractéristique qui peut guider les secours dans la bonne direction.

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Presque de retour aux batiments, Li nous montre encore un autre serpent vert fluo, mais celui-ci est très « friendly » : on en profite pour le toucher : c'est doux et lisse, pas vraiment froid (mais il fait si chaud...).

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On atteint enfin le restaurant où malgré l'heure un peu tardive, nous trouvons un peu de riz et de ragout. Li nous explique que nous reprenons le bateau dans peu de temps pour ptofiter de la marée. Nous passons ce peu de temps sur la plage, et en regardant les falaises, kikonvoi, hein ? Encore un long-nez, tout en haut des arbres. Il est loin, certes, mais on le voit bien tout de même.

 

Nous sommes de retour au resort vers la fin de l'après-midi, « juste à temps » pour laisser Titpuce jouer avec les chats. Car Chouchou a ramené sa copine, qui ne veut pas se laisser caresser, mais qui se fourre en permanence dans nos pas.


Quelques paysages de cette sortie :

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