20 mars 2008
Inde poétique
Je marchais le coeur léger sur un sentier bordé de palmiers. Juste devant, découpée dans la lumière, une femme marchait, un fardeau sur la tête. Dans la poussière qui volait au soleil, on aurait dit que son sari dansait.
C'était beau. J'étais consciente de vivre un de ces moments qui élèvent l'âme et marquent notre appartenance à l'Humanité.
La magie s'est dissipée très brutalement dans un bruit sonore d'éructation chargée, suivi de son indissociable crachat expulsatoire.
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