Une gueulante inutile - mais ça défoule
Les travaux de la douche sont au point mort depuis vendredi. Ce qui a été fait ? défonçage du carrelage et dégagement du béton, en trois interventions de 1h30 chacune (mouais, 1h, plutôt), sur trois jours.
Une pièce de tuyau a été retirée vendredi, depuis, ça fuit légèrement, mais suffisamment pour entrainer de la poussière de béton un peu partout dans la salle d'eau (inutilisable depuis mercredi)
On m'a "vendu" 4 jours de travaux.
Depuis, ben rien. La pièce de remplacement achetée (par le gars en charge des travaux) n'est pas la bonne, parait-il.
Lundi, le plombier passe (pas le même), constate les dégâts, explique que la pièce achetée n'est pas la bonne, que la bonne est "quelque part" au bureau, mais que demain, à 10h tapantes, il sera là pour faire le boulot.
Le demain d'hier (aujourd'hui) ne voit personne arriver. à 10h30, j'appelle le plombier, qui me ressert le couplet de la pièce quelque part, ici, mais pas là.
11h, je me rends à la Maintenance.
Pour m'entendre dire que "vous devez payer vos factures".
Pardon ? quelles factures ? tout est en règle, je n'ai aucun arriéré.
Le devis. Vous devez payer la totalité du devis.
Mais j'ai payé les 5600 demandés comme avance, et le reste devait être payé après la fin des travaux (soit lundi, si les délais annoncés avaient été respectés).
Lundi, c'était hier, vous n'avez pas payé.
Mais le boulot n'est pas fait ! Loin de là !!! Je paie à la fin, à vous de vous arranger pour que vos gars tiennent les délais !
Si vous ne payez pas, pas de travaux. Les gars ne viendront pas.
Mais ce n'est pas du tout ce qui était convenu : je paie à la fin des travaux.
La fin des travaux, c'était samedi = lundi, le paiement est dû.
Mais les travaux ne sont pas terminés, rien n'a bougé depuis jeudi !
Oui, mais vous devez payer.
Ben j'ai perdu mon calme. Je suis montée dans les tours, puis rapidement hurlé à la face de ce minable. Qui a appelé le petit vieux patron, qui m'a crié dessus parce que je criais, et à qui j'ai répondu en criant également, en le traitant d'incapable, pas fichu de gérer ses gars pour que le boulot promis soit fait. J'étais dans le couloir, en train de partir quand ce vieux est intervenu. Après avoir échoué à résoudre la situation (en arguant de son autorité et en m'intimant de me taire en criant lui-même) et avoir reçu sa part de mes pensées, il m'a ordonné de sortir. Ce à quoi j'ai répondu qu'effectivement je quittais ce lieu de ramassis d'incompétents, non pas sur son ordre, mais parce que telle était ma volonté.
En attendant, ma salle de bain n'avance pas toute seule...
La proprio a été mise sur l'affaire (qu'elle suivait en fait d'assez près depuis le début).
Elle m'a appelé, ennuyée, pour m'expliquer ce qui m'avait été expliqué, et s'est montrée compréhensive. Elle m'a enjoint de ne plus m'en mêler, tout en me disant maintenant que quand même, les choses allaient bouger, car ces petits bureaucrates ne comprennent que deux langages : celui de l'argent, et celui de la menace.
Je suis persona-non-grata à la Maintenance, mais c'est très bien comme ça, car "ils" vont maintenant tout faire pour que je ne revienne pas = ils vont enfin faire leur boulot.
Vous savez quoi ? J'en ai marre.
Le plombier (qui n'y peut mais : si la pièce n'est pas là, elle n'est pas là, il ne va pas la pondre) est passé sur les coups de midi, la queue entre les jambes. Pour me dire que bon, la pièce, elle n'est pas là, mais que ce soir, les travaux seront finis, avec plein d'excuses et tout.
Je lui ai dit que je ne le croyais pas, mais que je n'étais pas en colère contre lui, que tout ça, c'était la faute de ses patrons, ce sont eux, les incapables.
Il est reparti avec un sourire moins coincé. Il s'est sûrement pris une ramassée, le pauvre, géré par ces bureaucrates à la noix pas fichus de tracer une pièce de plomberie et d'envoyer les bons gars au bon moment.
Voici l'état des "travaux" (collage de deux photos pour avoir une vue d'ensemble). Il est midi passé. Vous croyez vraiment que "ce soir", c'est terminé ???
Sérieux, j'en ai marre d'être prise pour une poire.