Premier mariage
Un collegue de travail a invité Lui et sa famille (nous) à son mariage. Ouah, génial, il est Hindou, on va découvrir les rites et les coutumes d'un acte essentiel dans la culture indienne.
Première découverte : nous sommes invités à deux occasions. L'une le jeudi à 11h47 (tapantes – une histoire d'astrologie), à Mangalore. Avec un nom pareil, Mangalore ne doit pas etre loin de Bangalore. Lui a une grosse réunion, mais bon, moi, je peux y aller, et tranquille en plus, Titpuce sera à l'école. Trop génial. L'autre invitation est pour le dimanche soir, sur Bangalore ce coup-ci.
La veille, je préviens mon driver que le lendemain, je souhaite aller à Mangalore, et lui demande à quelle heure nous devons nous mettre en route pour y etre vers 11h30. Sourire gené (j'ai dit une conn### ?). Madame, pour Mangalore, faudrait partir ce soir, c'est assez loin... Ah ben oui, j'en ai bien dite une... Bon, tant pis, il restera la cérémonie sur Bangalore le dimanche.
Cadeau aux mariés tout trouvé : de l'argent... Un mariage, c'est quand meme beaucoup une question d'argent. Celui où nous sommes invités est un « petit » mariage. Seulement 700 personnes. Les invités sont, de ce qu'on m'a dir, logés et « déplacés » aux frais des mariés (enfin, de leurs familles), qui financent donc l'hébergement ET les voitures/train/avion. Il n'est pas rare, toujours à ce qu'on m'en a dit, que certains invités profitent de cette occasion pour faire du tourisme à moindre frais, sans mettre un pied au mariage lui-meme.
Nous arrivons au grand weding hall choisi pour le mariage. Un beau Ganesh rutilant trone à l'entrée dans son manteau de fleurs. Le ton est donné, ce n'est pas un mariage chrétien, et les couleurs nous donnent rendez-vous. Mais passés l'entrée, comment dire... la déco est réduite à sa plus simple expression : des chaises plastiques, une quantité impresionnante, le tout dans une salle grise et terne, et une estrade qui me fait penser au sofa de Madame dans les Aristochats.
Nous nous installons. Et nous attendons, en discutant avec des collègues de Lui.
Au bout d'un temps certain, les mariés arrivent, sans tambours ni trompettes, et s'installent sur l'estrade. C'est le signal, presque tout le monde se lève et se dirige au pied de l'estrade dans un joyeux chaos. Une queue se forme, et Lui, qui savait à quoi s'attendre, s'est arrangé pour etre plutot en début de file.
Chacun va aller donner son cadeau (700 personnes... je plains ceux qui ne sont pas dans les 50 premiers), se faire prendre en photo, et ensuite, direction le buffet. On mange (enfin, pas nous, parce qu'entre le chilli et les conditions d'hygiène, comment dire...), rapidement, on discute un peu, et en gros, c'est terminé, vous pouvez rentrer chez vous.
Au passage, on s'arrete juste avant la sortie : des marmitons sont en train de préparer les naans. Impressionnant de savoir-faire. Si j'arrive, j'essaie de vous mettre un film, mais faudra sans doute tourner la tete pour avoir l'image dans le bon sens...
les patons (eau et maida, peut-etre levure)
on fait tourner ensuite la pate façon pizzaiolo, avec jeté et salto arriere pour la photo
les "poeles" : la pate est cuite sur ces domes brulants