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expat' à Bangalore
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9 septembre 2008

De retour !

Nous voici de retour chez nous, à Bangalore, après un mois complet en France. Finalement, nous sommes tous contents d'être rentrés, même si nous avons énormément apprécié ces semaines en Bretagne.

 

La météo s'est montrée un peu vache avec nous, j'avoue que j'aspirais à un peu de soleil pour couper la valse des jours de grisaille qui se succèdent à B'lore entre le 15 juin et le 15 septembre, octobre ou novembre selon les années... Comme beaucoup, j'ai été déçue : peu de soleil à l'horizon, mais quelques très belles journées tout de même. Et la Bretagne, même sous la pluie, c'est toujours un peu magique.

 

J'ai fait une cure de séries TV, histoire de ne pas avoir l'air trop cruche quand les copines en parlent. Manque de bol, j'avais à peine commencé à devenir accro à Dr House que la série s'est interrompue. Bah, tant pis, j'ai la chance d'avoir deux ou trois saisons à rattrapper !

 

En tout cas, quel choix dans les magasins ! C'est impressionnant, même si vous ne vous en rendez probablement pas compte. Je n'ai pas compté les sortes de yaourts, mais ça tourne autour de la cinquantaine de produits, quand ici, on est aux anges de pouvoir choisir entre 3 sortes (le Dahli Nestlé = yaourt nature, des yaourts locaux aux fruits sensiblement gélifiés, et des Elle et Vire longue conservation, qu'on trouve en ce moment). Pas de mousse ni de crèmes desserts, pas de desserts tout prêts, pas de compotes diverses, pas de SojaSun.
Mais finalement, on s'en passe au point de ne plus en acheter lors des courses en France. Le truc auquel on s'est réhabitué (erreur fatale, pour plusieurs raisons), ce sont les pâtisseries... quel plaisir de traîner en ville, de rentrer dans une pâtisserie et d'en ressortir avec deux gâteaux par personne !!! Bon, maintenant, je sens que ça va nous manquer, malgré le « souvenir » que nous en conservons sur les hanches...

 

Pis j'ai commis plein de photos... quand j'aurai Internet (hum, oui, comme d'hab', y'a pas de raison que ça marche mieux que d'habitude), je vous en mettrai quelques unes.

 

On a aussi retrouvé Deep Sea (qui a bien grandi en notre absence, et qui fait vraiment chat, plus que chaton - sauf dans sa tête, mais ça... c'est sans espoir). J'ai passé quelques nuits à l'imaginer mort dans un coin, croqué par un chien des rues, ratatiné par une voiture, empoisonné par l'anti-rat épandu à tour de bras dans la résidence, ou tout simplement ayant trouvé une autre famille, volontairement ou non.

Mais ma maid a assuré, et nous avons retrouvé notre de pot de glue à câlins. Tellement content de nous revoir qu'il s'est greffé un moteur de Harley qui tourne en permanence, surtout la nuit. Il court litéralement d'un lit à l'autre (Titpuce est un véritable asticot, le chat se fait viré régulièrement lors des étirements titpuciens), et à chaque fois, relance le moteur, tourne d'un dormeur à l'autre, patine comme un fou (je n'ose regarder l'état du matelas...), nous grimpe sur la tête, se colle même sous les couvertures (et en ressort au bout de 5 minutes).

La nuit dernière, j'ai eu le droit de dormir avec Asticot et Super Glue (Titpuce a eu un gros stress – reprise de l'école après un mois de vacances, à quoi on ajoute un beau décalage horaire qui fait qu'à minuit heure locale, il n'est que 20h « biologiquement parlant ») pendant que Lui essayait de faire tenir son presque 1m90 dans le lit de 180 cm de Titpuce. Ce matin, c'est la famille Allumettes-dans-les-yeux qui vous salue !

PS : je fais rire sans doute toute la résidence : le chat me suit dans la rue, et d'une, c'est rigolo, et de deux, c'est plus facile de le laisser faire que de l'attraper et de l'enfermer (l'attraper, ça va, c'est d'être assez rapide rapide pour refermer la porte avant qu'il ne ressorte qui devient difficile), alors j'assume, j'attends mon chat et l'appelle une fois qu'il a commencé à suivre.
Ce matin, je suis allée retirer de l'argent, et Deep Sea m'a suivie sur les 300, 400 m qui mènent au distributeur. Le tout en miaulant une fois trop loin : "mais qu'est-ce que tu fiches ? La maison, c'est de l'autre côté. Reviens, je te dis !". Quand on a pris le chemin du retour, il a filé comme une flèche vers la maison (en m'attendant de temps en temps pour vérifier que je prenais le bon chemin), s'est effondré contre la voiture tout haletant, entre l'épuisement et le soulagement... Pourtant, je vous jure que c'est un chat !

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