Mama Mia

Ça commence (comme un rêve d’enfant, on croit que c’est dimanche – pardon) un matin avec la petite copine (6 ans) qui chante dans la voiture sur le chemin de l’école :

Honey honey,
how you thrill me,
ah-hah,honey honey
Honey honey, nearly kill me,
ah-hah, honey honey
I’d heard about him before
I wanted to know some more
And now I know what they mean, he's a love machine
Oh, he makes me dizzy

Pas de doute, elle, elle a vu Mama mia. Je lui en parle, elle confirme. Mam’zelle s’en mêle alors : de quoi vous parlez ? C’est quoi ce film ? Et la copine toute enthousiaste de lui raconter par le menu combien c’est super.

Ça se poursuit en rentrant de l’école, en allant manger une glace : on rentre dans le video-club pour emprunter ce film (en Anglais). Que Mam’zelle s’enfile avec des yeux écarquillés, tout brillants, debout en train de danser sur la canapé et montée sur pile. Petite explication au passage sur l’homosexualité (et oui, le beau Harry en est). Jamais trop tôt pour entretenir la tolérance (mais c’est bête, ils ne pourront jamais avoir de bébés !)

Ça se finit avec une Mam’zelle assise à table, écrivant consciencieusement son premier journal intime (ben oui, vous comprenez : comme ça ses enfants pourront tout savoir sur leur mère) :
When I was 9 months old I started walking. When I was 14 months old I started walking. When I was 8 months old I started swimming. When I was 3 years old I started climbing. When I was also 3 I started the school. When I was 4, I started riding a bike. And I was 5, I started riding a bike with 2 wheels. When I was 5, I came to India. and when I was 6, I started speaking English.

Je m’attendais à beaucoup de réactions (dont celle sur l’homosexualité), mais pas à ce démarrage de journal intime ! Un grand merci à Merryl Streep et Abba pour cette motivation à l’écriture !