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expat' à Bangalore
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15 avril 2009

y'a (encore) des jours comme ça

Aujourd'hui, "petit" programme :
- passer à la banque pour une histoire de transaction débitée deux fois (ça dure depuis 4 mois seulement, je viens d'avoir l'attestation du commerçant qui confirme que lui n'a été crédité qu'une seule fois - et que donc c'est une erreur des banques et que c'est à elles de me rembourser)
- passer dans un mall récupérer des chaussures en réparation
- relancer le plombier (ben oui, toujours pas passé).

Je commence par pousser jusqu'à la piscine après avoir accompagné Mam'zelle au bus (c'est bon, Maman, je peux attendre toute seule - genre "lâche-moi la grappe, je suis grande maintenant !"), et rentre juste à temps pour accueillir une nouvelle petite élève. Jusque là, c'est plutôt une belle journée.
J'empoche un bouquin, 3 CD, et en voiture.
Direction ITPL, où se trouve notre agence bancaire. 10h30, nous atteignons le portail du technopole. Où on m'explique que je dois demander un pass.
- euh, m'sieur, je vais juste à la banque, pas dans les bureaux.
- pas de pass, pas d'entrée.
- mais je vais devoir faire la queue 20 minutes pour passer 5 minutes à la banque ???
- pas de pass, pas d'entrée.

10h50, j'ai un formulaire à remplir (je suis toujours à l'entrée du technopole, hein), tout juste s'il ne faut pas que je renseigne la couleur de ma petite culotte et combien de sucres j'ai mis dans mon café. Et je dois en prime sortir mon passeport.
Que je n'ai pas, évidemment.
10h51, je décide que la connerie a des limites, et je rends le formulaire vierge. D'un pas décidé, et sans pass, je franchis le portail pour rejoindre l'agence bancaire.

Où j'arrive passablement de mauvais poil. La guichetière me tend un formulaire, et me dit de le remplir puis de le mettre dans la boite à plainte. J'explique fermement que non, je ne mettrais pas le formulaire dans la boite, car la derniere fois, je n'ai jamais obtenu de remboursement, et que cette fois-ci, j'entendais bien que mon cas soit traité directement, et que je la tiendrais pour responsable si ma "plainte" n'aboutissait pas, vu que j'avais tous les documents requis etc.

11h, je remonte dans la voiture. On ne m'a rien demandé, comme quoi, c'est bien du vent, tout ça !

Nous prenons donc la direction du centre-ville. 1h30 plus tard, j'arrive au magasin Samsonite (oui, je cite, carrément : y'a des jours comme ça), pour récupérer une paire de chaussures dont une couture partait en sucette au bout de ... une fois en fait.
Les chaussures avaient été déposées 15 jours plus tôt, j'avais appelé lundi pour savoir où ça en était. Ça en était que finalement, on allait me les échanger, et que je serai bienvenue de prendre des chaussures marrons.
Ah, on les avait prises en bleu parce que justement, on voulait du bleu, et on y tient. Sinon, vous nous remboursez,  on veut nos chaussures bleues, et dans la bonne taille.
OK, on en a en stock dans un autre magasin, on va en faire venir ici, passez les chercher demain.
Demain, je ne peux pas, je viens mercredi matin, appelez-moi s'il y a le moindre souci.
Me voici donc dans le magasin, mon formulaire de réparation en main.

Repassez demain, Madame, vos chaussures ne sont pas là.

... Pardon ? (merde, j'aurais du téléphoner avant de venir, je le sais pourtant !)

Revenez demain, les chaussures ne sont pas prêtes.
c'est une blague, c'est ça ?
Si vous le souhaitez, vous pouvez choisir autre chose dans le magasin.
Non, je VEUX ce que tu m'as annoncé : des chaussures bleues, neuves ou réparées, je m'en tape, de la bonne taille (oui, on apprend à être précis, en Inde).
Certes, mais on ne les a pas.
(OK, il veut jouer, jouons donc) Je hausse le ton : Ecoute, tu trouves une solution, ou tu me rembourses MAINTENANT, c'est clair ?

Des clients entrent à ce moment. Je me tourne vers eux, et leur dis " sortez, ce magasin n'est pas sérieux, vous économiserez du temps et de l'argent". Un peu surpris, les gens sont sortis.
Je me retourne vers le gars : MAINTENANT, ou je reste toute la journée à faire fuir tes clients.
Ah, euh. Ecoutez, voici ce que je vous propose : un des mes gars vous livre les chaussures demain.
Ok. Réparées, ou neuves et en bon état, bleues, bonne pointure. Après 16h.
14h30, enfin de retour à la maison.

Au tour du plombier. Qui arrivera vers 16h, en même temps que Mam'zelle, et qui ne peut pas réparer le robinet qui fuit (le tout neuf), rapport qu'il n'a pas le joint qui va dedans. Il reviendra vendredi.
Mon gars, je ne te cours plus après, vendredi tu viens tout seul, d'accord ?
Pas de souci, Madame. Il est revenu ton chat ?
Non.
Je suis désolé pour toi, madame. A vendredi.

Après deux ans, y'a encore des journées "comme ça".

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